Cryo
Networks porte la réalité virtuelle sur le Web
Il
ne faudrait pas croire que le Web est cantonné à
des pages en deux dimensions. La réalité virtuelle
sur Internet ça existe et ça commence même
à se démocratiser. Ainsi, la technologie SCOL
de la société française Cryo
Networks présente des attraits indéniables.
Elle permet de créer et d'héberger des sites
(ou mondes virtuels) en trois dimensions et multi-utilisateurs.
Il est ainsi possible par exemple de se promener dans une
ville virtuelle, qui peut avoir notamment des rues commerçantes
imaginaires. La représentation 3D est calculée
en temps réel et texturée. Le logiciel gère
aussi le son et l'image au format Real ce qui permet par exemple
de visualiser des écrans de télévision
virtuels au sein d'un site SCOL. Cette technologie se compose
d'une part d'un plug-in gratuit pour Internet Explorer, d'autre
part de l'outil de développement SCS (Site Construction
Set) et d'un logiciel serveur vendu sous forme de licence.
Ces produits sont disponibles sur les plate-formes Windows,
Linux et Solaris.
Un tel outil peut avoir des applications dans de nombreux
domaines. On peut citer les jeux, l'architecture ou encore
les communautés virtuelles. De
même, on peut penser que des magasins en réalité
virtuelle peuvent être particulièrement attractifs.
En effet, les technologies de réalité virtuelle
permettent à plusieurs utilisateurs de se rencontrer,
de se voir (sous la forme de leur avatar virtuel)
et de se parler. On peut donc envisager un "attrait"
social plus conforme à celui d'un véritable
magasin. C'est sans doute ce qui a conduit la FNAC
à développer son site SCOL.
D'après Sylvain Huet, l'auteur de SCOL, "la navigation
traditionnelle sur Internet est individuelle. Avec SCOL, nous
accédons à la navigation collective. Cela se
ressent sur les temps moyens de connexion d'un internaute:
40 minutes pour un site SCOL (Cryopolis,
par exemple) et à peine 10 minutes pour un site traditionnel."
Cryo Networks compte diffuser sa solution par l'intermédiaire
d'un réseau de revendeurs à valeur ajoutée,
ainsi que par des accords de partenariat avec des fournisseurs
d'accès comme Free,
Freesbee
ou Liberty
Surf en France et Jumpy
et Tin
en Italie. [Ludovic Blin,
JI]
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